Regard de connivence
« Au moins seraient-elles à l'abri, au chaud et contrôlées sur le plan sanitaire, plutôt que d'être dehors, sur la voie publique en plein hiver et à la merci des proxénètes ». Jadis, et même naguère, on l'a entendu souvent cette phrase pleine de bon sens dans la bouche de ceux qui réclamaient la réouverture des maisons closes ou l'ouverture d’Eros Center. Aujourd'hui, les « filles » se sont d'elles-mêmes mise au chaud chez elles ou dans une chambre d'hôtel. Merci internet. Un téléphone, une connexion et le tour est joué. « Coquine brésilienne qui adore les caresses, 1m58, cheveux blonds, maillot entièrement rasé, photos 100% réelles ». Même les garçons ont leur chance, et les travestis, les transsexuels. C'est du free-lance net d'impôts. Quelle étudiante, quel étudiant de ville universitaire dans un studio au loyer impayable car scandaleusement cher, n'a pas... pensé à cela, après avoir essayé la co-location et vu la liberté avec laquelle ...