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Affichage des articles associés au libellé Mitteleuropa

Eric Zemmour et le groupe de Visegrád

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V isegrád Post publie aujourd'hui un entretien avec Eric Zemmour. Il date de mars 2019. Eric Zemmour était l’invité de l’université hongroise Mathias Corvinus Collegium (MCC) à Budapest pour un colloque intitulé « Immigration : le plus grand défi de notre époque? ». Ferenc Almássy y a interrogé Eric Zemmour sur l’Europe centrale, l’illibéralisme et son approche de la question migratoire, thème phare en Europe centrale. Ferenc Almássy : Bonjour, M. Zemmour. Merci d’avoir accepté cet entretien. Nous sommes à Budapest, au Sommet de l’Immigration. Pour TV Libertés et le Visegrád Post, je voudrais vous poser une première question : la Hongrie s’est faite connaître en 2014 avec le concept d’illibéralisme. Qu’est-ce que l’illibéralisme, comment voyez-vous cela, quelle est votre vision de ce concept exprimé par Viktor Orbán? Eric Zemmour : C’est un concept qui répond à une évolution récente, au dévoiement de la démocratie libérale occidentale. C’est un problème compliqué, très...

Europe illibérale

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Mitteleuropa...  Hongrie (bon anniversaire), Pologne, Tchécoslovaquie, République tchèque, Slovaquie...    Ce qui sui est publié sur diploweb.com En 1989, les aspirations à la liberté et au pluralisme avaient poussé les sociétés des pays communistes d’Europe à braver les dictatures pour changer de régime politique et se libérer d’un joug soviétique en phase de retrait. En 2019, une majorité de citoyens de Hongrie et de Pologne, de Slovaquie et de République tchèque, pays devenus prospères bien qu’encore en phase de rattrapage, adhèrent à des politiques illibérales, tandis qu’une partie de ceux qui n’y adhèrent pas migrent ailleurs au sein de l’Union européenne devenue pour tous un espace de libre circulation et de travail, et qu’une autre partie votent pour les partis d’opposition pour promouvoir l’alternance […]  En 1989, la Hongrie fut à l’avant-garde de la chute du communisme en Europe. En 2019, la Hongrie y est la tête de pont de l’illibéralisme depu...

Sauver sa propre identité

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De nouvelles élections législatives auront lieu en Autriche ce dimanche 29 septembre. L'ÖVP de l'ex-chancelier Sebastian Kurz est le grand favori : le parti conservateur a dix points d'avance dans les sondages sur les sociaux-démocrates, pour l'instant en deuxième position. S'il l'emporte, reconduira-t-il la coalition avec les populistes du FPÖ qu'il a dirigé durant dix-huit mois, ou se tournera-t-il vers la gauche (SPÖ, Verts ou libéraux)? Durant la campagne électorale, l'ex-chancelier a régulièrement fait l'éloge du bilan de sa coalition conservatrice-populiste. « Grâce à notre politique le chômage s'est réduit, les salaires ont augmenté, les retraites également et avec la réforme du revenu minimum garanti, nous avons donné plus à ceux qui en avaient besoin et moins aux immigrés aptes à travailler ». Du côté du FPÖ, après le retrait politique de Heinz-Christian Strache, le parti se réorganise autour de son nouveau président Norbert Hofer...