Articles

Affichage des articles associés au libellé Winston Churchill

22 octobre 1939

Image
  Lire les parties précédentes : 17 heures, 3 septembre ; 9 septembre 1939 ;  21 septembre 1939 ; Kock, le 5 octobre 1939   Les Français, et les Britanniques, n'ont donc pas apporté l'aide immédiate nécessaire aux Polonais pour gagner sur les troupes hitlériennes qui les ont envahis. Après avoir pénétrée en Sarre et occupée des villages abandonnés par les populations, l'armée française dirigée le général Gamelin, au lieu de poursuivre son offensive sur l'Allemagne, a soudainement fait demi-tour (le 21 septembre) et est rentrée au bercail de l'autre côté de l'infranchissable ligne Maginot.  Où est la guerre? a pu se demander la population face à ce changement de pied. « On nous distille ce que l'on veut que nous pensions », écrira l'essayiste et avocat Maurice Garçon. Vu d'aujourd'hui, on se dit : mais qui a mesuré, qui s'est alarmé du danger hitlérien? En ce début d'automne 1939, le premier ministre britannique, Neville Chamberlain sur...

Kock, 5 octobre 1939

Image
  Lire les parties précédentes : 17 heures, 3 septembre ; 9 septembre 1939 ;  21 septembre 1939   « Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre », avait lancé à la Chambre des communes Winston Churchill au premier ministre britannique Neville Chamberlain après les accords de Munich en 1938. Par eux, la France et le Royaume-Uni avaient accepté l'annexion par l'Allemagne des Sudètes tchécoslovaques. En revanche, un traité les liait avec les Polonais, si jamais l'Allemagne... Et la Wehrmacht entra en Pologne le 1er septembre 1939. Les titres de la presse polonaise de l'époque reflètent une ferme croyance en une grande offensive contre l'Allemagne par les alliés de l'ouest. Il était évident que la Pologne ne pouvait vaincre seule l'Allemagne, et les Polonais ne devaient que tenir le plus longtemps possible pour permettre l'ouverture d'un deuxième front. Le 17 septembre, l'Armée roug...

21 septembre 1939

Image
  Lire les parties précédentes : 17 heures, 3 septembre ; 9 septembre 1939 ; Deux cent mille soldats sont en défense sur les deux cents kilomètres de l'imprenable ligne Maginot. Les Français ont confiance dans leur armée. Quant aux Anglais, les Forces Expéditionnaires Britanniques ont envoyé leurs troupes avec le maréchal Gort en France (160 000 hommes, 24 000 véhicules et 140 000 tonnes de matériels) et le général Gamelin, qui jouit d'une réputation de brillant stratège, commande nos quatre-vingt-cinq divisions. Depuis douze jours le 2e groupe d'armées (GA2) est entré en Allemagne. La forêt de Warnd, sehr schön ! C'est comme si la place était libre, on occupe déjà pris 8 km². Tout était comme déserté et on est prêt à canarder le bassin industriel de la Ruhr. Monsieur Hitler ne s'attendait pas à une attaque française, il pensait qu'on fermerait les yeux comme pour l'Autriche, la Tchécoslovaquie, qu'on ne viendrait pas mourir pour Dantzig. Son armée...

15 août 1944 : French Riviera

Image
A près le débarquement de Normandie le 6 juin 1944, les Allemands sont confrontés à celui de Provence. Entre-temps, comme prévu par les accords entre les Alliés et Soviétiques, l'URSS a lancé une immense offensive à l'est à partir du 22 juin 1944 ; le 1er août, les soldats russes sont déjà à Varsovie. En août, Hitler peut constater qu'il est menacé sur tous les fronts : en Italie, à l'Est et à l'Ouest. L'opération Dragoon entre dans le cadre des plans d'ensemble des Alliés pour libérer l'Europe occidentale de l'occupation allemande allemande, après le débarquement en Afrique du Nord et l'opération Overlord en Normandie. A cette occasion, les Français sont autorisés à apporter une coopération plus importante aux Anglo-Américains. Le général de Lattre de Tassigny, chef de l'armée B, reçoit la mission de prendre Toulon et Marseille. La France sera alors totalement libérée après ce deuxième débarquement sur ses côtes le 15 août 1944. L...

Quel vilain homme, ce lieutenant-colonel !

Image
Emmanuel Macron attaque nos libertés et piétine les Français : quiconque pense cela a le droit de le penser, et de l'écrire, de le dire. De même, quiconque peut penser, dire, écrire que son prédécesseur était vraiment le plus nul de tous les présidents de la République française et avoir brandi un jour (disons en mars 2017) dans la rue une pancarte Hollande dégage ! et signé la pétition d'un mouvement Hollande démission . T'es nul, tu dégages ! De même on peut penser, dire (par exemple sur un plateau de télé), écrire que Boris Johnson n'a aucune crédibilité [et] il sait très bien qu'il va droit dans le mur, j'ai écouté son intervention devant la Chambre des Communes, il n'a strictement répondu à aucune question, il a fait un discours très offensif, un discours de guerre, même sur le pas du ten Downing Street, il n'a pas fait de propositions concrètes, il a simplement dit qu'il allait recruter vingt milles policiers supplémentaires - ça se ...