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Affichage des articles associés au libellé Etats-Unis

Sur la (future) ligne de front

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La Grèce s'inquiète de la (nouvelle) menace répétée hier par le président turc Recep Tayyip Erdoğan d'« envoyer 3,6 millions de migrants » (sic) en Europe. Cette fois, c'est en réponse aux critiques union-européennes contre l'offensive militaire qu'a lancé Erdoğan avant-hier mercredi avec des blindés dans le nord-est de la Syrie pour combattre les Unités de protection du peuple (YPG) kurdes (considérées comme terroriste par Erdoğan mais soutenue par les Occidentaux car elles se battent contre les djihadistes de l'Etat islamique) et pour prendre - dans un premier temps - le contrôle d'une bande de territoire longue de cent-vingt kilomètres et profonde d'une trentaine de kilomètres allant des villes de Tal Abyad à Ras al-Aïn. A terme, Erdoğan veut créer dans cette bande une « zone de sécurité », sorte de zone tampon de trente kilomètres de profondeur allant de l'Euphrate à la frontière irakienne, soit quatre-cent quatre-vingts kilomètres. Cette zo...

De bons ingrédients

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Les Etats-Unis et la Turquie ont effectué des patrouilles conjointes en territoire syrien (dimanche matin dans le nord-est de la Syrie). Ils l'ont fait en raison d'un accord signé entre eux le 7 août dernier. Cet accord projette la mise en place d'une zone tampon dite « zone de sécurité » entre la frontière turque et les zones syriennes à l'est du fleuve Euphrate. Ces zones syriennes sont actuellement sous le contrôle des Unités de protection du peuple (YPG), une milice kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS) qui luttent contre les djihadistes de l'Etat islamique. Le gouvernement turc, c'est-à-dire Recep Tayyip Erdoğan, considère cette milice comme une extension en Syrie de son ennemi juré : le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme organisation terroriste par le président de la République Erdoğan, mais aussi par l'Union européenne. L'accord du 7 août entre les Etats-Unis et la Turquie prévoit la mise en œuvre du retrait pr...

Le bloc-notes [5]

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Indépendances Lundi 19 août Royaume-Uni, Brexit : la « libre circulation [...] se terminera le 31 octobre quand le Royaume-Uni quittera l'UE » Boris Johnson durcit sa position en faisant savoir que son gouvernement mettra "immédiatement" fin à la libre circulation des personnes en cas de Brexit sans accord le 31 octobre. Le gouvernement de Theresa May prévoyait une "période de transition" permettant aux citoyens union-européens de se rendre au Royaume-Uni, d'y travailler ou d'y étudier sans démarches particulières. Selon le gouvernement actuel, plus d'un million d'Union-Européens avaient obtenu à la fin juillet un statut de "résident permanent" pour continuer à vivre dans le pays après le Brexit. « Par exemple, nous introduirons immédiatement des règles plus strictes en matière de criminalité pour les personnes entrant au Royaume-Uni », a indiqué un porte-parole du Premier ministre, précisant que des changements...

15 août 1944 : French Riviera

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A près le débarquement de Normandie le 6 juin 1944, les Allemands sont confrontés à celui de Provence. Entre-temps, comme prévu par les accords entre les Alliés et Soviétiques, l'URSS a lancé une immense offensive à l'est à partir du 22 juin 1944 ; le 1er août, les soldats russes sont déjà à Varsovie. En août, Hitler peut constater qu'il est menacé sur tous les fronts : en Italie, à l'Est et à l'Ouest. L'opération Dragoon entre dans le cadre des plans d'ensemble des Alliés pour libérer l'Europe occidentale de l'occupation allemande allemande, après le débarquement en Afrique du Nord et l'opération Overlord en Normandie. A cette occasion, les Français sont autorisés à apporter une coopération plus importante aux Anglo-Américains. Le général de Lattre de Tassigny, chef de l'armée B, reçoit la mission de prendre Toulon et Marseille. La France sera alors totalement libérée après ce deuxième débarquement sur ses côtes le 15 août 1944. L...

Si vous n'avez pas l'autorisation légale d'être là...

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Le gouvernement fédéral américain modifie sa loi sur l'Immigration et la nationalité afin d'expulser avec plus d'efficacité les immigrés clandestins. Depuis avant-hier 23 juillet la police de l’immigration (ICE) peut désormais expulser les immigrés clandestins sans les présenter devant un juge. Mais la modification va plus loin encore : jusqu'à avant-hier, un immigré illégal ne pouvait être expulsé que s'il était arrêté dans les 14 jours suivant son arrivée sur le territoire. Ce délai passe à... 730 jours, deux ans, soit 52 fois plus de temps à craindre pour un clandestin de se faire choper et directement expulser par les flics. C'est clair. Et ce n'est pas tout : la modification de la loi étend le processus des expulsions au territoire américain entier (jusqu'à avant-hier elles étaient limitées à une zone allant jusqu'à 100 miles (161 km) à vol d'oiseau des frontières terrestres du pays. Voilà « un outil supplémentaire » pour « affronte...