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Affichage des articles associés au libellé Djihadistes

Sois un bon djihadiste

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Le catalogue fixe les prix de chacune des femmes. Avant d'être proposées au repos des guerriers, elles sont présentées aux riches étrangers du Moyen-Orient : eux peuvent payer à prix d'or les plus désirables à leurs yeux, ce que ne peuvent ces almujahidin, pour les nommer en arabe (المجاهدين), qui parfois sont obligés de se mettre à cinq ou six pour en acquérir une seule. Pour ces soldats, du second choix donc, mais des esclaves sexuelles tout de même. Prisonnières, ces 'iinath (إناث) sont pour la plupart des chrétiennes ou des yézidies. Pendant plus de quatre ans elles ont été le butin des djihadistes de l'Etat islamique après leur victoire en Irak en 2014. En bons conquérants, ces combattants d'Allah ne parlent pas d'elles comme femmes mais de 'iinath (إناث), femelles, car le djihad, qui consiste à conquérir et islamiser des territoires pour la gloire d'Allah, c'est aussi profiter sexuellement des femelles faites prisonnières et les féconder afin d...

Le bloc-notes [11]

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Tuerie à préfecture de police Lundi 30 septembre Immigration : Allemagne : le ministre de l'Intérieur Horst Seehofer a l'intention d'augmenter les contrôles aléatoires aux frontières allemandes « C'est là que commence la sécurité », a-t-il déclaré, avant d'expliquer qu'en plus des accords déjà en vigueur avec l'Autriche, il a ordonné à la police fédérale allemande d'intensifier les contrôles aléatoires à toutes les autres frontières du pays. « Nous allons garder un œil sur toutes les frontières du pays ». Il faut « mieux lutter contre les mouvements secondaires », a-t-il ajouté, faisant ici référence aux immigrants de pays non européens qui voyagent vers l'Allemagne depuis d'autres pays. Le ministre compte également renforcer les « coups de filet intensifs » : des contrôles aléatoires qui englobent des fouilles menées par la police sans cause ou suspicion spécifique. Il n'y a en principe pas de contrôle douanier en...

Ecole coranique

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L'établissement fonctionne comme une maison de correction destinée aux garçons délinquants et enfants turbulents. Il doit les recadrer par un enseignement religieux et des règles de vie strictes. On est dans le nord du Nigéria, à proximité de la capitale Abuja, dans une des provinces les plus pauvres du pays. On y compte un grand nombre d'établissements type maisons de correction.C'est une région majoritairement musulmane et beaucoup d'enfants - des garçons - y sont livrés à eux-mêmes. Ils ont quittés leurs parents ou ont été chassés par eux du foyer. La drogue est omniprésente dans leur vie. Ils survivent en bande dans les rues, se partagent à une quinzaine des taudis de fortune. Ils fouillent les décharges publiques et revendent les bouteilles en plastique et les canettes de soda qu'ils y récupèrent. Mineurs, quatorze ans d'âge moyen, ils fument du cannabis pour tenir le coup. Ils sont des milliers. Et le phénomène n'a rien de récent. En 2016, l'U...

Jouer avec les garçons

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Le plus jeune peut avoir dix ans. Et quand la barbe lui viendra... Il le faut, c'est la définition, c'est obligatoire : le « bacha bereesh » est un garçon sans barbe. Dix ans c'est bien. Donc, on a un petit garçon de dix ans, il est la propriété d'un homme plutôt riche et respecté. Avec son garçon, il a quelques années devant lui. La pratique s'appelle le Bacha bāzī ; elle implique essentiellement l'utilisation du petit garçon pour la fornication, l'esclavage sexuel et la prostitution. Mais votre esprit humaniste crie déjà à la pédérastie, à la pédophilie. Non, là où il est, cet petit garçon ne vous entend pas. Il est dans la demeure d'un riche commerçant kaboulien, ou dans une cave de Kandahar, sur des nattes, un tapis, une paillasse. Une quinzaine d'hommes l'entourent. Il est maquillé comme une femme, habillé comme une femme. Dessous, pas un seul poil ou duvet sur sa peau, à son pubis, dans la raie de ses fesses : c'est sa valeur. Ma...

De bons ingrédients

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Les Etats-Unis et la Turquie ont effectué des patrouilles conjointes en territoire syrien (dimanche matin dans le nord-est de la Syrie). Ils l'ont fait en raison d'un accord signé entre eux le 7 août dernier. Cet accord projette la mise en place d'une zone tampon dite « zone de sécurité » entre la frontière turque et les zones syriennes à l'est du fleuve Euphrate. Ces zones syriennes sont actuellement sous le contrôle des Unités de protection du peuple (YPG), une milice kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS) qui luttent contre les djihadistes de l'Etat islamique. Le gouvernement turc, c'est-à-dire Recep Tayyip Erdoğan, considère cette milice comme une extension en Syrie de son ennemi juré : le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme organisation terroriste par le président de la République Erdoğan, mais aussi par l'Union européenne. L'accord du 7 août entre les Etats-Unis et la Turquie prévoit la mise en œuvre du retrait pr...

Libye : du colonel au maréchal

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La Libye du colonel Kadhafi a basculé dans la guerre civile à partir de février 2011 et la « révolution libyenne » issue de la contestation populaire du régime (Kadhafi a été capturé et tué en octobre 2011 par des soldats du Conseil national de transition, une autorité politique de transition créée le 27 février 2011 par les révolutionnaires). Aujourd'hui, deux camps se disputent le contrôle du pays. D'une part le Gouvernement d'Union Nationale (GUN) dirigé par Fayez al-Sarraj et reconnu par l'Onu. D'autre part l'Armée Nationale Libyenne autoproclamée (ANL) du maréchal Khalifa Haftar. Celui-ci a lancé début avril une offensive pour s'emparer de Tripoli, où siège le Gouvernement d'Union Nationale. Depuis, le Conseil de sécurité de l'ONU a bien du mal à imposer un cessez-le-feu sur le territoire libyen. Le 26 juin, l'Armée Nationale Libyenne (ANL) a essuyé une sérieuse défaite dans la ville de Gharyan (200 000 habitants) située à 100 k...

Vacances en Syrie

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D'abord immigrants fuyant leur pays en guerre, ils ont trouvé refuge en Allemagne. C'est la grande vague migratoire de 2015, et l'ouverture des frontières allemandes à des milliers et milliers de Syriens par la chancelière Angela Merkel. Pendant ce temps, dans leur pays... Ils ont commencé à venir nombreux en Allemagne à partir de 2011, clandestinement, s'y retrouvant « sans-papiers ». En mars 2011, une guerre civile - ou révolution - éclate en Syrie en conséquence d'un "Printemps arabe" voulu par des manifestants hostiles au régime du président Bachar el-Assad et qui se sont transformés en insurgés et djihadistes. Et depuis ces huit ans, la guerre en Syrie n'a pas cessé. Combien sont-ils à avoir laissé leur pays? Environ 780 000 Syriens ont fui le chaos de la guerre civile pour Allemagne depuis 2011. Beaucoup ont obtenu le statut de réfugié, autrement dit, de demandeur d'asile, en Allemagne. Les mots ont un sens, précis. Ils définissent....