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Affichage des articles associés au libellé Souveraineté

Amalgame oui, amalgame non

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On peut ou on ne peut pas. Ça dépend d'où l'on regarde. Ça dépend de ce que l'on regarde. Ça dépend surtout de qui on est. Un énième exemple s'est présenté avant-hier mardi. On apprenait qu'une Marion Maréchal et un Eric Zemmour allaient participer le 28 septembre prochain à une « convention de la droite » sur le thème de « l'alternative au progressisme ». Ce n'est pas ce qui m'intéresse ici mais cette « convention » sera une « déclaration d'indépendance de la droite à l'égard du progressisme, du multiculturalisme et du libre-échangisme auxquels elle a bien trop souvent été soumise », expliquent les organisateurs (le magazine L'Incorrect , Racines d'Avenir et Cercle Audace), qui veulent « rompre avec les erreurs des trente dernières années [et] réarmer intellectuellement la droite ». Racines d'Avenir est un mouvement politique « français de la jeunesse conservatrice » initié et présidé par Erik Tegnér (qui est membre Les républ...

Saturation

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Le meurtrier de Timothy n'était pas demandeur d'asile : il bénéficiait d'un droit d'asile appelé « protection subsidiaire » (depuis mai 2018). Arrivé en Union-européenne en 2009, il est successivement passé par la France, l'Allemagne, l'Italie et de nouveau la France. Il s'avère étrange de lui accorder la protection subsidiaire neuf ans après son entrée en Union-européenne. En principe, le droit d'asile s'applique à des personnes qui fuient leur pays pour des raisons diverses. Cet asile est de deux sortes : - le statut de réfugié, au titre de la convention de Genève, il concerne les personnes ayant subi des persécutions à titre individuel ; - la protection subsidiaire, elle concerne les autres personnes risquant pour leur vie ou leur liberté en cas de retour dans leur pays (ceux qui ont fui une guerre par exemple). Mais ça ne prend pas neuf ans pour savoir si une personne est persécutée ou s'il existe sur elle une menace en cas de retou...

Sans le peuple, contre le peuple

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Les passeurs d'immigrants clandestins n'ont qu'un but : faire de l'argent. Ils sont organisés en réseaux mafieux, comme les réseaux de trafic de drogue. Leur trafic, leur business, c'est le "migrant". Les ONG humanitaires alimentent ce trafic qui est, est-il besoin de le dire, illégal. Un passage coûte entre trois et cinq mille euro. Ce n'est donc pas le plus pauvre des Africains qui peut se l'offrir. C'est une somme, en France même et encore plus en Afrique. Ce sont de véritables mafias, disséminées un peu partout entre la Libye et le Niger, mais également sur les côtes européennes, qui organisent ce trafic d'êtres humains : un trafic qui représente un chiffre d'affaires plus important que le trafic de drogue. Il n'est pas de bon ton de parler de ça, ça crée un malaise, un malaise français. Pas plus qu'il ne fut de bon ton de parler de l'identité française en 2009-2010. Il y a des sujets tabous. Des tabous qui ont eu ...

Pologne, Hongrie : la forme !

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La Commission européenne prévoit que Malte aura la plus forte croissance de l'UE cette année. Juste après viennent la Pologne et la Hongrie. Elle prévoit pour ces deux pays un PIB en hausse de 4,4% en 2019. Rien qu'au premier trimestre 2019, les données Eurostat (direction générale de la Commission européenne chargée de l'information statistique communautaire) montrent que le PIB polonais a augmenté de 1,5% : c'est la troisième plus forte croissance trimestrielle de toute l'UE, après l'Irlande (2,4%) et la Croatie (1,8%). Le PIB de la Hongrie a eu également une croissance de 1,5% au premier trimestre, se plaçant ainsi ex-aequo avec la Pologne. Pour comparer, la croissance trimestrielle a été de 0,5% pour l'ensemble de l'UE et de 0,4% dans la zone euro (la Pologne et la Hongrie ne sont pas dans l'euro). Entre le premier trimestre 2018 et le premier trimestre 2019, soit sur un an, le PIB polonais a crû de 4,7%. Dans l'ordre voici : - Irlande ...