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Affichage des articles associés au libellé Homosexualité

Cousu de fil blanc, suite

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De fil en aiguille... du Mariage pour tous (loi de mai 2013) en procréation médicalement assistée (promesse de Macron en 2017), on arrive à la gestion pour autrui ... pour tous. C'était ce dont je voulais traiter hier avec Cousu de fil blanc . En effet, et c'est du bel ouvrage. Sauf que l'évolution, programmée de longue date par les politiques sensibles aux associations lobbyistes, se fait non par la loi, le législateur, mais par l'interprétation de la loi par les juges. Ainsi, avant-hier 18 décembre 2019, la Cour de cassation est allée contre le refus de la justice française de ne pas accorder la transcription intégrale de l'acte de naissance d'un enfant né à l'étranger d'une gestation pour autrui. Une semaine auparavant, le 12 décembre, la Cour européenne des droits de l'homme avait confirmé ce droit à refuser « tant que la filiation avec la "mère d'intention" peut être reconnue par l'adoption ». Ce 12 décembre, la CEDH déclarait...

Cousu de fil blanc

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  En Californie on peut faire un enfant par « mère porteuse » et il sera reconnu à l'état civil enfant du papa et de la « mère d'intention », non de la « mère porteuse ». En France, cette « gestation pour autrui », dite GPA, ou encore « maternité de substitution » est interdite, tout comme en Allemagne, en Italie. En Belgique, elle est légale. Combien est payée la femme porteuse? On ne le saura pas. Il ne peut s'agir que d'altruisme. On voit donc des cas de couples qui reviennent de Californie, de Belgique avec un enfant nés par GPA et qui veulent que l'enfant soit reconnu à l'état civil français comme fils ou fille de la « mère d'intention » et du père qui a donné son sperme par masturbation (non, il n'a pas fait l'amour avec la future mère porteuse jusqu'à ce qu'elle soit enceinte), autrement dit forcer la loi à être hors la loi pour le bonheur que procure d'avoir un enfant. On appelle ça forcer les choses. Il y a encore quelques mois, ...

Ecole coranique

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L'établissement fonctionne comme une maison de correction destinée aux garçons délinquants et enfants turbulents. Il doit les recadrer par un enseignement religieux et des règles de vie strictes. On est dans le nord du Nigéria, à proximité de la capitale Abuja, dans une des provinces les plus pauvres du pays. On y compte un grand nombre d'établissements type maisons de correction.C'est une région majoritairement musulmane et beaucoup d'enfants - des garçons - y sont livrés à eux-mêmes. Ils ont quittés leurs parents ou ont été chassés par eux du foyer. La drogue est omniprésente dans leur vie. Ils survivent en bande dans les rues, se partagent à une quinzaine des taudis de fortune. Ils fouillent les décharges publiques et revendent les bouteilles en plastique et les canettes de soda qu'ils y récupèrent. Mineurs, quatorze ans d'âge moyen, ils fument du cannabis pour tenir le coup. Ils sont des milliers. Et le phénomène n'a rien de récent. En 2016, l'U...

Jouer avec les garçons

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Le plus jeune peut avoir dix ans. Et quand la barbe lui viendra... Il le faut, c'est la définition, c'est obligatoire : le « bacha bereesh » est un garçon sans barbe. Dix ans c'est bien. Donc, on a un petit garçon de dix ans, il est la propriété d'un homme plutôt riche et respecté. Avec son garçon, il a quelques années devant lui. La pratique s'appelle le Bacha bāzī ; elle implique essentiellement l'utilisation du petit garçon pour la fornication, l'esclavage sexuel et la prostitution. Mais votre esprit humaniste crie déjà à la pédérastie, à la pédophilie. Non, là où il est, cet petit garçon ne vous entend pas. Il est dans la demeure d'un riche commerçant kaboulien, ou dans une cave de Kandahar, sur des nattes, un tapis, une paillasse. Une quinzaine d'hommes l'entourent. Il est maquillé comme une femme, habillé comme une femme. Dessous, pas un seul poil ou duvet sur sa peau, à son pubis, dans la raie de ses fesses : c'est sa valeur. Ma...

Sensibilisation par l'anus

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L'homophobie serait un fléau. Du reste, il existe une journée mondiale contre l'homophobie (17 mai), c'est une preuve. Et des sites internet collectent les propos homophobes, tous plus horribles et abjects les uns que les autres, tenus par des personnalités. Un vieil exemple : « Oui, je suis misogyne, mais tous les hommes le sont, sauf les tapettes » (David Douillet en 1998) : estampillé propos homophobes. « Je n'ai rien contre les gays qui se mettent ensemble mais pour moi, c'est contre-nature. On est là pour aimer une femme, pour courtiser une femme, pas pour draguer un mec ou se faire draguer par un mec » (Alain Delon en 2013) : « impardonnable », « scandaleux », crient les orfraies tous réunis sur Twitter. Je parlais hier de la Tchétchénie de Ramzan Kadyrov... qu'on aille voir là-bas comme ça se passe, l'homophobie, et en terre musulmane en général... les tortures, passages à tabac, violences d’Etat, les camps de concentration, la police de Kadyr...