Bonne balle au but

 
Ils sont mineurs, ils sont étrangers, parfois, ou souvent, clandestins. Mineurs, ce sont eux qui le disent : aucune autorité n'a le droit de vérifier par la science, par exemple des tests osseux.
Ils sont mineurs, et donc ils sont pas expulsables. La plupart sont Afghans, beaux jeunes-hommes au regard doux, entre langueurs, grâce, suavité.  
- Reste là, tiens voilà une chambre d'hôtel en attendant, nous n'avons pas le droit de te renvoyer chez toi dans ton pays, tu peux dormir tranquille.
Ils glissent leurs regards charmeurs, ils me pénètrent, je souris, ravi de tant d'amour. Ils ne savent pas un mot de français mais ils ont le jogging dernier cri, le smartphone avec la connexion internet.
- In Shaa Allah.
C'est vrai, ils sont si beaux, ces jeunes mâles en pleine liberté, dans nos rues, bandant dix fois, quinze fois par jour aux culs de nos filles, de nos femmes. Nous, les mâles blancs dévirilisés, interdits de beauté masculine, de joie paillarde, de regards cochons, interdits de draguer, de prendre, cueillir, butiner. Nos filles, nos femmes sont intouchables, sauf au risque de se retrouver au poste pour une main poser sur un petit nichon tout rose.
Eux, ils bandent, sans connaître nos codes. A douze ans , c'est la moyenne, même encore sans barbe, le garçon est une reproducteur, quand la fille - la femelle - est déjà réglée depuis un an. Mineur jusqu'à dix-huit, et intouchable, nourri, logé, blanchi.
On ne baise plus nos femmes comme on veut. Porter des couilles, c'est bien mal vu. Pendant que nos filles de seize ans, nos femmes de trente, toutes émancipées, restent si belles, si désirables, si magnifiques.
Touche pas à la femme blanche ! disait un film de Marco Ferreri en 1974. Dans ce film, l'Indien persécuté par le général Custer, qui veut faire exterminer tous les Indiens devenus résistants aux persécutions des colons blancs, n'a pas le droit de toucher « la femme blanche » incarné par Catherine Deneuve. 
Ils peuvent être aussi Syriens, Guinéens, Maliens ou Ivoiriens, tant qu'ils sont mineurs, et seuls, comme abandonnés, sans parents ni frères, Algériens, Marocains (comme à Cologne le 31 décembre 2015 : environ 1 500 agresseurs, décrits comme nord-africains ou arabes, commettant des vols et agressions sexuelles, toutes dirigées vers des femmes blanches, par groupes de deux à quarante mâles excités - il y a eu des cas de viols en groupe), demandeurs d'asile ou clandestins, venus seuls, regards suaves, et reçus, bras ouverts, comme « mineurs non accompagnés », regards suaves, parfum d'Orient, les enchanteurs, nouvelle sève, sang neuf, encore des enfants, des garçons, des adolescents, pas l'ombre d'une fille, d'une mère, d'une sœur, tous à peine des hommes, pourtant les joues piquantes de barbe, déjà pleinement sensé, pupille de feu, bouche sensuelle, se promettant amoureux, chaud, voluptueux, sachant déjà bien ce qu'est une douce petite chatte délicieuse, nichée là entre les cuisses des filles et des femmes.
 

Ils sont là, jeunes hommes, étalons, en capacité de se reproduire depuis déjà quelques années, entrés clandestinement en France, pris en charge par nos administrations départementales au titre de la « Protection de l'enfance », des enfants grands comme des gars de trente ans, des enfants tous fans de foot, bien sûr, « des étrangers mineurs non accompagnés », statut de passe-droit, les actions sociales automatiquement enclenchées, la liberté d'aller et venir, la liberté de demander et d'obtenir, sans rien en échange, ni promesses ni services au pays qui les accueille, les nourrit, les loge, les blanchit et les soigne gratuitement. Des associations amicales, éducatives et citoyennes - subventionnées par le Trésor public - et la Fédération de football amateur vont les accompagner, s'ils le veulent, des clubs de foot font en faire des équipes et les mettre sur le terrain où ils vont disputer des matches dans une « ambiance bon enfant » et avec pique-nique à midi, et si ce n'est pas le foot qu'ils aiment, on créera pour eux d'autres clubs et sur les stades et le parcs municipaux ce sera panier ou balle de tennis, volley ou cricket (un sport très apprécié en Afghanistan). 
 

Des enfants grands comme des gars de trente ans. Des clubs sportifs se créent sous l'impulsion des ces émigrés que, sur parole, on croit mineurs. Et dites-moi, qui laisserait un enfant « non accompagné à la rue? « La plupart ont traversé le globe pour rejoindre l'Angleterre, mais leur chemin s’est arrêté en France. Dernière attache à leur terre natale, le cricket facilite désormais leur intégration en France, notamment grâce aux liens tissés au sein de clubs avec des bénévoles qui les aident dans leurs démarches administratives. » Doux comme des caresses, calmes comme des chats ronronnants, ils entrent dans les familles de ces bénévoles, d'un foyer surpeuplé où règne trop de promiscuité et de vols on leur offre une chambre dans la maison, sacrifiant un peu de vie privée, rompant le cercle des intimes, ouvrant, partageant dorénavant salle de bain, canapé et petites tenues au petit-déjeuner, le fils de treize ans torse-nu en caleçon trop fin et trop large et la fille de quinze en shorty sous un vague et trop court déshabillé rouge écarlate.
Quel regard aura cet enfant grand comme un homme de trente ans? Et sur la mère, une belle épanouie joyeuse de la vie?

 

En fait, de quoi parle-t-on? D'intégration. On intègre ces « enfants » par le sport, le sport collectif. Mais est-ce qu'on s'étonne qu'ils ne parlent pas la langue, ne connaissent pas forcément, et fort probablement les codes de la vie chez nous? Est-ce qu'on les assimile? Est-ce qu'on apprend à ces « enfants », qu'à Rome fait comme les Romains? Qu'est-ce qu'on demande à ces « enfants »? Ici, les filles et les femmes seules dans les trains, les bus, les trams, ne sont pas des femelles, ne sont pas des salopes, et le garçon pré-pubère de la famille qui t'héberge n'est pas un « bacha bereesh » on ne les touche pas, tu me lui mets pas des clochettes aux pieds, il ne danse pas pour tes amis, tu ne le maquilles pas, tu ne le violes pas et tu ne le vends pas à tes amis pour la nuit. Tes codes ne sont pas les nôtres. On ne joue ni avec les garçons aux joues encore nues et lisses ni avec les fillettes pourtant en âge d'être mère : chez nous il n'y a pas d'esclave sexuel (voir l'article Jouer avec les garçons pour comprendre l'expression « bacha bereesh » et ce qu'elle implique : le Bacha bāzī).

 
Photos : ventre de femme blanche enceinte ; des mineurs afghans non accompagnés au Saint-Omer Cricket Club Stars (SOCCS), © Olivier Touron / Divergence pour Le Temps

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