Le racisme anti-blanc n'existe pas


L'homme blanc ne peut pas, dans sa chair, dans son âme, incarner l'antiracisme. Non. Il ne peut pas être antiraciste. Jamais il n'aura raison contre une femme noire ou arabe. Il va bien falloir que la France le comprenne un jour.

Ces mots ont été prononcés il y a quelques jours, le 28 juillet, sur une radio de service public. Comme pour France 3, cette radio ne peut être soupçonnée de propagande : elle vit de la redevance audiovisuelle, elle se doit d'être neutre, impartiale, elle n'a pas à relayer l'Evangile. On est sur France Inter, dans l'émission de Lauren Bastide, Les savantes.
« Il est bien normal de payer pour être insulté, non ? » ironise l'auteur de l'article où je découvre l'histoire, Benoît Rayski, sur Atlantico.
Insulté? Comme il y va !

La personne qui a tenu, en toute liberté, ces propos racistes, s'appelle Maboula Soumahoro. Notre radio publique nous dit que cette universitaire franco-ivoirienne, maître de conférence à l'université de Tours, est « angliciste », « civilisationniste » et « spécialiste des diasporas africaines ». Et notre radio tient sous silence le fait qu'elle est sympathisante voire partenaire du Parti des Indigènes de la République, un parti politique qui stigmatise ce qu'il appelle les « souchiens » (de souche, pour Français de souche). Sous silence également que Maboula Soumahoro a co-organisé des camps « dé-coloniaux » réservés aux personnes "racisées" (interdits aux Blancs : selon Le Figaro des femmes blanches y étaient acceptées à condition qu'elles soient voilées : Le Figaro daté samedi 25/dimanche 26 novembre 2017, page 11).
Faites des réunions interdits aux Noirs, vous verrez que, là pareil, vous ne serez pas, jamais, vilipendé.
L'Etat français de Vichy mettait à l'entrée des magasins et des jardins publics des pancartes « interdit au juifs », madame Maboula Soumahoro - que notre présentatrice doit assez bien connaître, en tout cas on n'invite pas dans une émission grand public des gens dont on ne sait rien -, madame Maboula Soumahoro fait des camps « interdits aux Blancs », et tout va bien, pas de buzz sur les réseaux sociaux.
Pour ce qui est de la réaction à l'antenne de Lauren Bastide quand elle a entendu - stupéfaite, on imagine - son invitée dire ce qu'elle disait, rien moins que des paroles racistes, donc offensantes pour les personnes ciblées, et bien, sa réponse... on l'attend encore : elle n'a rien dit, rien relevé : est-ce parce « qu'un Blanc, ou une Blanche, ne peut pas avoir raison contre une femme noire » écrit Benoît Rayski.


J'apprenais hier dans Le Figaro qu'un conseiller municipal du Pontet dans le Vaucluse a commenté une photo d'un groupe de musulmans en prière dans une rue par ces mots sur son Facebook : « Je fonce et j'écrase toute cette merde ». C'est la radio de service public France Bleu Vaucluse qui a la première dévoilé cette histoire. Bien, c'est très bien ça. Du reste, dans la foulée la gendarmerie a été saisie d'un signalement pour la tenue de ces propos.
Le conseiller municipal « Christian Rippert les a tenus à partir de son compte Facebook personnel et dans le cadre de sa vie privée », a tenu à dire le maire de la petite ville, Joris Hébrard (Rassemblement national), masseur-kinésithérapeute de profession. Ces mots n'engagent donc pas sa fonction de conseiller municipal, et n'engagent « nullement la commune ni le maire ».
C'est le conseiller municipal d'opposition, Jean-Firmin Bardisa, qui a signalé des propos « inadmissibles pour un élu de la République » à la gendarmerie. SOS Racisme a annoncé, dès les faits connus, son intention de porter cette « affaire » devant la justice et appelle Christian Rippert à démissionner.
Christian Rippert est dans l'équipe du maire (Joris Hébrard a été réélu avec 59,43 % des voix au premier tour du 31 mai 2015). Les instances départementales du Rassemblement national affirme que le conseiller municipal Christian Rippert n'a plus sa carte du parti depuis 2017.

Je n'ai encore rien lu sur la démarche en justice de SOS Racisme contre les propos ouvertement racistes de Maboula Soumahoro sur France Inter (on est pourtant sûr que cette association ne laisse rien passer) et, de même, pour l'heure, la présentatrice de l'émission Lauren Bastide n'est pas allée faire un signalement à la gendarmerie, pas plus que je n'ai entendu le président de France Inter demander la démission de sa présentatrice bien trop de laxiste : imaginez un instant qu'elle ait reçu un homme ou une femme blanche disant : « L'homme noir ne peut pas, dans sa chair, dans son âme, incarner l'antiracisme. Non. Il ne peut pas être antiraciste. Jamais il n'aura raison contre une femme blanche ou asiatique. Il va bien falloir que l'Afrique le comprenne un jour ».


Source : France Inter : Les savantes du 28 juillet 2019 ; Atlantico ; Le Figaro ; Le Figaro Etudiant

Photo : tag raciste à l'Université Paris-8 entre février et mars 2018 : pendant ces mois d'occupation on a pu y lire d'autres tags : Français = PD ; Femmes, voilez-vous! ; AntiFrance vaincra ; Mort aux blancs ; Beau comme une voiture de police qui brûle ; Kill Cops (tuez des flics) ; Califat autogéré ; Internationale islamo-situationniste

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