Sans le peuple, contre le peuple
Les passeurs d'immigrants clandestins n'ont qu'un but : faire de l'argent. Ils sont organisés en réseaux mafieux, comme les réseaux de trafic de drogue. Leur trafic, leur business, c'est le "migrant". Les ONG humanitaires alimentent ce trafic qui est, est-il besoin de le dire, illégal.
Un passage coûte entre trois et cinq mille euro. Ce n'est donc pas le plus pauvre des Africains qui peut se l'offrir. C'est une somme, en France même et encore plus en Afrique.
Ce sont de véritables mafias, disséminées un peu partout entre la Libye et le Niger, mais également sur les côtes européennes, qui organisent ce trafic d'êtres humains : un trafic qui représente un chiffre d'affaires plus important que le trafic de drogue.
Il n'est pas de bon ton de parler de ça, ça crée un malaise, un malaise français. Pas plus qu'il ne fut de bon ton de parler de l'identité française en 2009-2010. Il y a des sujets tabous. Des tabous qui ont eu raison de ma crédulité, peu à peu. Ça m'a pris une dizaine d'années, avant que je comprenne, le point d'orgue ayant été septembre 2015, et j'atterrisse dans le réel.
Le décollage part de ce refus (de la gauche) de parler de l'identité française (voire de contester l'expression même), qui existe pourtant bel et bien, forte et riche, et l'atterrissage se fait sur la phrase d'un candidat à l'élection présidentielle de 2017. « Il n'y a pas de culture française ». Voilà, tout vient de ces deux dénis de réalité. Je me souviens de la violence, grande violence, du débat, non-débat, sur l'identité française. Comment, honnêtement, était-il possible de la nier, la refuser et, summum, la combattre, ou vouloir la combattre au nom de ses pages les moins belles, les moins glorieuses, au nom d'une ouverture cosmopolite faisant de tout étranger l'égal en droit de tout Français. En droit, mais pas en devoir. Quand un jour j'ai entendu ce même candidat à l'élection présidentielle 2017 qualifier la colonisation française de « crime contre l'humanité », je me suis dit que là on avait touché le fond, le fond du fond.
Pas de culture et pas l'identité. Nous devons nous débrouiller avec ça. Le monde est ouvert, les droits seront les mêmes pour tous. Et nos devoirs envers les autres plus forts quand il s'agira des « victimes » de notre passé de « criminel ». La rédemption.
Il y a deux choses : la culpabilisation (tu es le vilain colonisateur, tu es le vilain négrier) et le rachat (rachète-toi en ouvrant ton pays à tout « migrant » qui ne cherche qu'à vivre plus heureux : et même si tu ne veux pas, n'acceptes pas ta culpabilité, il a un droit sur toi, un droit pour lui, le « droit à la migration ». Le monde est sans frontières et vient qui veut, et tu l'accueilles.
Trois mille à cinq mille euro pour monter dans une chaloupe, une coquille de noix, un radeau de l'espérance.
On nous explique : notre taux de natalité est trop faible, les femmes françaises ne font pas assez d'enfants, nous ne renouvelons plus les générations, et puis il faut de la main d'œuvre car des tas d'emplois ne sont pas pourvus faute de travailleurs qui veulent prendre ces emplois ou faute de travailleurs suffisamment qualifiés (dans un pays qui a quatre millions de chômeurs, quand ce ne fut pas cinq). Et l'on a fait venir, et l'on fait toujours venir. « C'est un bien pour la France, c'est une chance pour le pays ». Par centaines de milliers. Mais il faudrait peut-être demander aux Français, puisqu'en France on est en démocratie, si les Français veulent cette immigration, toujours davantage d'immigration, ou n'en veulent pas.
Autant les Français ont pu accepter en se prononçant par référendum ou dans des élections législatives à beaucoup de choses, par exemple la longueur du mandat du président de la république, l'entrée de la Grande-Bretagne dans la Communauté Européenne, le traité de Maastricht, l'autonomie de la Nouvelle-Calédonie, autant on n'a jamais demandé aux Français, à la nation, s'il voulait cette immigration.
Jamais on nous a consulté, jamais il y a eu un référendum. On n'a jamais consulté le peuple français pour savoir s'il souhaitait une immigration de masse chez lui ou pas.
C'est une décision, la décision du regroupement familial prise par Giscard d'Estaing et le gouvernement Chirac en 1976, qui a tout fait basculer.
Une décision par décret, un décret simple, celui du 29 avril 1976, qui n'a même pas été discuté en conseil des ministres et qui n'a fait l'objet d'aucun débat à la chambre des députés - les élus du peuple pour le représenter - ou au Sénat. Aucun débat, aucun vote jamais. Jamais. C'était il y a quarante-trois ans passés.
Elle nous est donc imposée, cette immigration.
Un an et demi plus tard, le 10 novembre 1977, en pleine émergence d'un chômage massif (12 à 14% de la population active), le gouvernement de Raymond Barre prenait un contre-décret afin de suspendre pour trois ans l'application du décret Giscard-Chirac : le regroupement familial était ainsi stoppé, pour trois années. Mais, saisi par le Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI), le Conseil d’Etat rendit un arrêt qui annula ce contre-décret (arrêt du 8 décembre 1978) : ce fut la consécration du droit au regroupement familial, un nouveau principe général du droit était édicté par des non-élus du peuple français, des non-élus de la nation française. Le « droit de mener une vie familiale normale », entendit-on, comme justification de cet arrêt du Conseil d'Etat.
C'en était fait. Même si personne à l'époque, pas plus le président du Conseil d'Etat, Alain Peyrefitte, que son vice-président, Bernard Chenot, ne pouvait mesurer combien cela aller bouleverser la population française, subvertir l'Etat, la pays, la nation.
Jusque là, et depuis toujours, l'immigration en France avait eu une raison économique (une immigration de travail). A partir de l'octroi du regroupent familial, elle se transforma, en moins de dix ans, en « immigration de colonisation » (formule de Abdelmalek Sayad, sociologue et directeur de recherche au CNRS) ». De l'immigrant, jadis italien et naguère maghrébin, qui venait travailler trois mois, six mois, un an, selon des besoins de l'économie française, et rentrait ensuite chez lui, on passa à l'immigré qui fait venir son épouse, son fils, sa fille, et s'installe en France, ses enfants à venir pouvant bénéficier du droit du sol français pour être de bi-nationaux.
Quel citoyen français à voter pour ça, ou contre ça? Quand lui a-t-on demandé « oui » ou « non »? Il y a là un problème de déni de démocratie.
Quand avons-nous choisi, nous peuple français, ce qui est arrivé? Et se poursuit, au nom de quoi? D'une raison qui nous dépasse et sommes incapables de comprendre?
Les mafias de passeurs savent très bien exploiter les règles de charité chrétienne qui sont et restent les nôtres. Leur méthode c'est quoi? Elle est très simple, et bien huilée : un passeur en Libye rassemble dans une embarcation de fortune des candidats qui ont payé chacun trois à cinq mille euro, l'amène à vingt-deux kilomètres des côtes libyennes (douze milles nautiques), donc dans les eaux internationales, et là il envoie un s.o.s, par un téléphone satellite (souvent par l'opérateur Thuraya) aux centres de secours italiens en disant qu'il y a une naufrage éminent, avant de disparaître, déguerpir et laisser seuls les immigrants dans l'embarcation. Voilà, le tour est joué. Les organisations humanitaires ou la marine italienne ou les garde-côtes italiens viennent chercher les immigrants naufragés ou en passe de l'être, et finissent du boulot en les transportent vers les ports européens. Au nom d'un droit inventé de toute pièce : le droit à la migration.
Le plus logique serait que ces "migrants", qui cherchent à entrer clandestinement en Italie, ou à Malte, mais aussi en Espagne, en Grèce, soit ramenés sur les côtes d'où ils viennent, dans les ports à Tripoli ou dans les autres ports libyens. Mais non, on ne peut pas les refouler car la Libye est décrétée « pays dangereux », ce qui du même coup fait de tous ces clandestins, de potentiels réfugiés, de potentiels demandeurs d'asile.
Voilà comment le passage illégal de ces immigrants d'Afrique en Europe est organisé, lucrativement par les passeurs et gratuitement par les ONG et les marines ou garde-côtes union-européens. Les passeurs savent parfaitement exploiter la sensiblerie européenne, la charité chrétienne européenne, les vieux sentiments de charité chrétienne de l'Europe, d'autant que chez nous, ils bénéficient du relais de celles est ceux, associations et politiques, qui glissent avec maitrise, en véritables maestros, de la culpabilité de l'Européen, cet ancien esclavagiste, colon, « criminel de l'humanité », à la culpabilité de l'homme blanc, ce « négrier », ce colon raciste, ce blanc repu de richesses face à une Afrique pauvre qu'il laisse mourir, parce qu'elle n'est pas blanche.
Coupable, donc.
Grâce à tout ce système bien huilé, grâce à cette alliance non-intentionnelle entre les passeurs et les ONG soutenues par nos médias et nos politiques de bonne pensée (libérale, mondialiste), c'est un appel d'air énorme. Sans compter que ce trafic d'êtres humains est devenu délétère, deux fois délétère : il est délétère pour l'Afrique et il est délétère pour l'Europe. Il était délétère pour l'Afrique parce qu'il fait venir en Europe des jeunes hommes africains capables qui payent aux passeurs des sommes d'argent très substantielles. L'argent de ces milliers et milliers de passages aurait pu servir à des investissements importants dans des villages africains : creuser des puits, démarrer une ferme, installer des stations photovoltaïques, créer des systèmes d'irrigation pour les cultures... Avec cinq mille euro on peut faire beaucoup de choses en Afrique. Nous le voyons à chaque reportage, sur chaque photo, ce sont des jeunes hommes, ils sont célibataires. Ce ne sont pas les plus pauvres qui partent, les plus pauvres n'ont pas les moyens de partir. Ce sont peut-être les plus désireux de changer les choses qui partent. En fait, ils sont en train de vider l'Afrique de sa force vive, c'est une perte humaine et financière considérable, en partant, ils vident l'Afrique de sa substance humaine. Et d'eux mêmes, de leur vie, de leur être, ils feront, ou risque de faire, des déracinés, car à cause des différences de culture e de mœurs, ils ne vivront pas forcément heureux en Europe. Les êtres avant d'être des êtres économiques sont des êtres culturels, c'est ce que n'a pas jugé bon de retenir la chancelière allemande Angela Merkel en septembre 2015.
Délétère pour nous également. Cette immigration devenue massive provoque un rejet, un rejet de toutes les politiques libérales et sociale-démocrates (même la Suède, ce phare de la social-démocratie est touchée-coulée), elle provoque un rejet de l'Union européenne, on l'a vu avec le brexit, on l'a vu avec les élections en Italie, en Hongrie, en Pologne. Et nous continuerons de le voir, puisque nul, encore et toujours, ne nous propose de nous demander notre choix par référendum.
La France n'est pas la Suisse. Politiques et journalistes ne veulent pas entendre parler de référendum. Sans doute sommes-nous trop bêtes pour savoir ce que nous voulons vivre. La France est une sorte de démocratie verrouillée ou votre avis compte peu. Et l'on vous règle votre problème vite fait quand vous ne pensez pas comme vous devriez penser. Souvenez, quand en 2005 vous étiez contre le projet de constitution européenne, vous étiez « europhobe » ; en 2016 quand vous n'étiez pas favorable au mariage pour tous, vous étiez « homophobe » ; vous êtes contre l'immigration, cette chance pour la France », alors vous êtes « xénophobe ». Fermer le banc ! Fin de discussion.
Cette folie de la migration incontrôlée et illégale est mauvaise pour l'Afrique et elle est en train de détruire nos nations et cette Union européenne qu'on a patiemment construite depuis les années 50 et le traité de Rome de 1957. C'est le résultat de quarante ans de pouvoir sans le peuple et contre le peuple.
Site Service-Public fiche Regroupement familial
Photo : enfant au ballon (droit inconnu)
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