Trop de Blancs


Imaginons une présidente d'un groupe de télévision proclamant : « il y a trop d'hommes blancs à l'écran, que ce soit dans les films, les séries, et surtout dans les journaux et toutes les émissions que nous diffusons ». Et elle ajouterait : « il faut que cela cesse ». Parenthèse, n'est-ce jamais arrivé? Pensez-vous que quelqu'un relèverait de tels propos établissant une distinction, une... discrimination, posant un... « critère discriminant »? Mis en rapport avec la population française, cela reviendrait à dire : il a trop d'hommes blancs dans nos rues, nos magasins, nos bars, cinémas, restaurants, bref il y a trop d'hommes blancs en France. Imaginons maintenant quelqu'un disant : « Dans les séries à la télé on voit de plus en plus de Noirs et d'Arabes, idem dans les pubs, les magazines ». Pensez-vous que quelqu'un relèverait ces propos établissant une distinction, une... discrimination? Pensez-vous que là on répondrait à cette personne :  « Vous stigmatisez, vous déconsidérez une caractéristique, un groupe... Vous êtes raciste ». Seconde parenthèse, n'est-ce pas déjà arrivé? Dire : « il y a trop d'hommes blancs », ce n'est pas si mal, c'est une bonne « expertise », c'est être favorable à la « diversité », ce n'est somme toute qu'un rattrapage, une mise à niveau ; dire « il y a de plus en plus de Noirs et d'Arabes », c'est raciste.
J'ouvre ma boîte aux lettres. Super : un jour sans facture. Seulement la Lettre aux locataires de mon bailleur et le mensuel de mon assureur. Chaque fois je pense à les mettre direct à la poubelle, et chaque fois je me ravise : des fois qu'il y ait dedans une info capitale. Ce n'est jamais le cas, mais sait-on jamais? La lettre du bailleur, c'est huit pages glacées. Des conseils, des photos, des dessins, des vœux de très belle année. Amusons-nous un peu, car en le feuilletant quelque chose me marque. 
Vingt-et-un dessins ou photos montrant des gens illustrent les articles. Sur huit dessins d'illustrations où l'on nous croquent des personnes, sept ont des personnes avec le visage bistre ou brun. Sur trente-deux personnes dessinées, dix-sept ont la peau blanche, neuf on un teint bistré et six sont de couleur noire. Quinze d'origines étrangères et dix-sept de souche. Pour les neuf photos avec des gens : seize avec peau blanche, deux avec teint bistré et trois de couleur noire. Ce n'est pas anodin. Côté assureur : même chose. Dessin de couple où la femme blanche tient la main du compagnon noir. Dessin d'un couple avec jeune femme teint bistré, homme noir, face à femme blanche avec enfant blanc. Parmi les photos montrant cinq personnes : une assurée à la peau bistre devant une voiture, un conseiller de couleur noire. A noter au passage qu'il n'y a aucun dessin, aucune photo avec personne asiatique.
C'est subreptice, souterrain, l'air de rien. A votre insu, feuilletez et habituez-vous ! Ce n'est pas d'aujourd'hui mais c'est à la hausse : une véritable inflation. Vous ne lisez pas de magazines? Vous les trouvez sur les tables dans les salles d'attente de votre médecin, de votre dentiste, de votre ophtalmo. Vous les avez dans vos programmes télé, dans les pubs qui les accompagne. Sur les affiches des panneaux publicitaires dans les rues, dans les halls de supermarché, les vitrines de magasins. Vous ne vous en rendez pas compte, mais c'est voulu, c'est une technique cachée, clandestine, sournoise, pour que le message dans votre tête, s'incruste, c'est subliminal. Vous l'enregistrez, subconsciemment. Et la même chose est diffusée par les pubs qui entrecoupent vos émissions et séries télé préférées. Idem dans le bus, dans le métro, dans les halls de gare et d'aéroport. Cette technique d'influence s'appelle l'entrisme. Ce beau Black pose au bord la piscine pour vous vendre son sous-vêtement ; ce couple noir et blanc, homo tendance pour pyjama de bobo ; ce rebeu en débardeur ; cette femme africaine pour une paire de lunettes , cette jeune fille maghrébine pour des serviettes périodiques ; ce groupe d'hommes et de femmes panachés qui vous vantent tel dentifrice. Et toujours pas un Asiatique.
Je le dis, jusqu'à le dénoncer, dénoncer la manœuvre, alors aussitôt, sans me démontrer le contraire, on va me dire que je suis... je suis quoi? La belle manœuvre est bien rodée. Le but? M'habituer sans que je m'en rende compte, grâce à des doses de plus en plus fortes depuis des années : d'abord les voir dans les films, les séries, les pubs, les magazines, lors de mes consultations internet, partout, afin qu'après je ne sois pas étonné, inquiet de les voir augmentait en nombre dans la vraie vie,  les rues, les supermarchés, devant les écoles où attendent les parents. Cela aura mis quarante ans, avec la vitesse grand v enclenchée en 2015 et la vague migratoire (mais l'immigration massive, clandestine et légale, ne date pas de 2015, c'est depuis quarante ans). 
Nagui et N'oubliez pas les paroles, c'est depuis combien d'années? Plus belle la vie, c'est depuis combien d'années. Dose après dose, chaque jour. On aura fini de payer dans vingt ans, quand toutes et tous, séries, magazines, pubs, auront fait des milliers d'enfants en plus, de jolis petits bambins comme dans les pubs pour couches. Cela nous a été imposé. Maghrébins, Africains sub-sahariens, pour combien d'Asiatiques (une sous-représentation qui ne dérange personne)? En plus, on nous choisit qui. On ne nous impose pas n'importe qu'elle « diversité ».
Je parlais hier du Slip Français. Allez voir leur site internet et vous comprendrez. Mais vous pouvez tenter l'expérience avec le site Apple et bien d'autres, assureurs, banques, mutuelles, marques de vêtements (en 2008, il y a donc onze ans passés, la BNP s'engageait « à promouvoir la diversité (sic) au sein de ses collaborateurs », depuis des années le site internet de la Banque postale vous accueille avec une femme noire). Plus chic que la « diversité », antichambre du multi-culturalisme, ça n'existe pas. Et le Big Brother de la bien-pensance surveille tout cela. Souvenez-vous, c'était quand déjà, quand vouloir débattre de l'identité française fut critiqué et finalement interdit. Parler d'identité française, c'est très mal, c'est raciste. C'était en novembre 2009. Vous voyez, dix ans plus tard, on a bien avancé sur le chemin. L'identité de l'homme blanc majoritaire est reniée, au profit, on pourrait dire négationniste, des identités des minorités : le bébé au teint bistré oui, le bébé Cadum surtout pas. Propagande insidieuse, lavement de cerveau, nouveau paradigme imposé : les dictatures du vingtième siècle ont bien connu cela, que ce soit avec l'ouvrier et le paysan russes pour les Bolcheviques ou les enfants blonds de l'Etat hitlérien. C'est juste que le nouveau dogme, la nouvelle religion c'est la « diversité ».



Source :

Photo : ancien buste publicitaire de la marque Bébé Cadum ; publicité pour une « meilleure santé dentaire pour tous » ; dessin sur le site internet d'une banque française (vous remarquerez les têtes aux visages mutilés : cette mutilation n'est pas rare dans les dessins de la « diversité », j'ose espérer que ce n'est pas là en référence au « créateur » Allah qui interdit la représentation du visage humain) ; capture d'écran de la page d'accueil du site internet de la Banque postale.

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