Amusement sexuel


C'est comme si vous demandiez à une personne si elle veut une tasse de thé. Si elle répond : Oui, j'adore ça, c'est qu'elle en veut une. Si elle hésite, vous pouvez faire le thé et lui demander à nouveau. Mais si elle dit dit Non merci, ne faites pas de thé et ne vous fâchez pas. NE - VOUS - FÂCHEZ  - PAS.
Et bien, amis Syriens, Ghanéens, Nigérians, Camerounais, Irakiens, Afghans, c'est la même chose avec le sexe. Si une femme ne veut pas coucher avec vous, n'insistez pas et ne - vous - fâchez - pas.
On est Allemagne, où les immigrants sont arrivés par centaines de milliers ces quatre dernières années. A 70% ce sont des hommes, des hommes jeunes (ils ont une trentaine d'années, assez souvent moins, rarement plus) et célibataires, ou venus sans femme ni enfants. En 2018, les crimes et délits sexuels commis par des étrangers ont augmentés de 15% (6 046 infractions contre 5 258 en 2017 : statistiques fédérales). Des chiffres qui ne laissent pas indifférent. Mais que faire puisque c'est une question de culture?
- On ne vous juge pas, sachez-le bien. Vous savez, il y a encore quelques années, ici en Allemagne, le viol de la compagne, de la femme dans un couple, n'était pas considéré comme un crime.
On est dans un centre d'accueil pour immigrants demandeurs d'asile.
- Si je fais l'amour à ma compagne et qu'elle n'est pas d'accord, je commets un délit? demande un Ivoirien.
Profitant de son expérience menée entre 2013 et 2015 auprès des immigrés en Norvège, Hero, une association, organise à Berlin des réunions dans plusieurs centres (sur la base du volontariat, en Norvège le gouvernement avait rendu obligatoire ces formations suite à plusieurs affaires de viol) pour former les immigrés à nos us et coutumes en matière de sexualité. On doit leur apprendre qu'ici les filles ne sont pas à disposition, de gré ou de force. D'où l'exemple de la tasse de thé.
- Oui, tu commets un délit, répond un animateur de l'association.
- Mais comment savoir si la femme est d'accord? demande un grand immigré Camerounais à peine âgé de vingt ans.
Peut-être qu'en réalité, il pense : mais pourquoi elle devrait être d'accord? La question, le problème est bien là : le consentement de la femme. Dans nos mémoires, on ne peut le mettre de côté, nous avons la soirée du Nouvel An 2016 à Cologne, marquée par de multiples agressions sexuelles, commises essentiellement par des Maghrébins (500 plaintes déposées par des femmes : caresses sur les seins et les fesses, mains dans des culottes, viols*).
- Mais... hésite un autre immigré, dans mon pays, il y a la loi de l'Etat mais aussi celle de la famille, du clan.
- Ici il n'y a que le loi de l'Etat.
- Et si un ami à vous, une connaissance, un voisin, viole ou maltraite quelqu'un, vous devez le dénoncer à la police, ajoute une animatrice.
- On ne dénonce pas, lance avec véhémence un Ghanéen. Ça se fait pas, surtout si c'est quelqu'un de la famille, jamais je ne dénoncerai mon père, mes frères. L'honneur est une valeur importante pour nous les Africains.
- Madame, laissez-moi vous expliquer comment sont les choses, dit le grand Camerounais.
- Allez, ici, dites-nous, ici on parle librement, répond l'animatrice.
- Par exemple on est en discothèque, une femme me regarde, je la regarde, pendant un quart d'heure on échange des regards, je l'invite à boire un verre, je la drague, elle rie, on danse, je la colle bien, elle se laisse faire, je l'embrasse, elle passe ses bras autour de mon cou... Je me dis quoi à votre avis Madame? C'est bon Fernand, c'est bon pour toi. Je la ramène chez moi, ferme la porte à clé et là, elle veut partir, alors je la prends de force.
Sept hommes assis autour de lui acquiescent. L'un d'eux dit :
- Elle savait bien ce que l'homme voulait.
L'animateur demande à un autre, un Syrien, ce qu'il en pense.
- Elle a trop bu, elle couche. L'homme en profite, il a raison, c'est la nature des hommes face aux femmes. Ici à Berlin...
- Ce n'est pas un viol pour vous? demande l'animateur en balayant du regard l'assistance.
Personne ne répond.
- C'est un viol, déclare, l'animateur.
- Non, répond un Syrien.
- Tu es dans quel quartier de Berlin, lui demande l'animatrice.
- Marzahn. On voit les filles allemandes boire beaucoup, elles se droguent... nous on les drague, elles couchent facilement, alors une qui résiste après tout ça... pour nous elles sont consentantes, sinon comment savoir? elle embrasse... elle vient chez moi, et là elles veulent plus?
- C'est un viol, reprend l'animateur.
- Elles nous cherchent, elles viennent près des foyers... on est des centaines, des centaines de milliers dans Berlin, elles nous veulent...
- Les femmes allemandes? plaisante l'animatrice.
- Non, mais on aime faire l'amour aux femmes, on aime ça, beaucoup ça.
- Et on prend pas le temps d'offrir un thé ! lance un Mauritanien, avant d'éclater de rire.


En 2015, ils furent essentiellement Syriens, Afghans, Irakiens. Depuis se sont ajoutés dans les centres d'accueil quelques milliers d'immigrants arrivés d'Afrique sub-sahariennes. Les autorités policières allemandes recensent également depuis 2105 un grand nombre de viols ou tentatives de viol sur des femmes et de jeunes-filles elles aussi immigrantes et hébergées avec les hommes dans ces centres d'accueil. Ce sont leurs lois, leurs codes. Que dénonce-t-on par exemple de ce qui se passe en Libye? L'Unicef alerte-t-il sur tous les enfants nés sans nom parce que de pères violeurs? Trafiquants, passeurs, miliciens... en grande majorité les mères ce sont des Nigérianes, elles sont recluses dans les centres clandestins, des maisons closes, des prisons, à la disposition des hommes. Comment combattre une habitude culturelle? Ces cours vont-il changé des choses ou faudra-t-il des années d'adaptation?
En juin 2015, deux Somaliens âgés de 20 et 18 ans ont été condamnés par la justice allemande à sept ans et demi de prison pour le viol d'une femme allemande de 21 ans à Bad Kreuznach. Le même mois, un Somalien de 30 ans a été condamné à quatre ans et neuf mois de prison pour avoir tenté de violer une femme de 20 ans à Munich. En août, un Erythréen de 22 ans a été condamné à un an et huit mois de prison pour avoir tenté de violer une femme irako-kurde de trente dans dans un centre d'accueil de Höchstädt (Bavière). Ce ne sont que quelques exemples. Des viols ou tentatives de viols commis par les immigrés avaient déjà lieu avant la « vague Merkel » le 1,1 million de l'été 2015. Pour des faits commis en 2014, un érythréen de 28 ans a été condamné en février 2015 à quatre ans de prison pour le viol d'une femme allemande de 25 ans à Stralsund ; deux Afghans âgés de 19 et 20 ont été condamnés en mars 2015 à cinq ans de prison pour le viol d'une femme allemande de 21 ans à Kirchheim ; en avril un Irakien de 21 ans a été condamné à trois ans et dix mois de prison pour le viol d'une jeune fille de 17 ans au festival dans la ville bavaroise de Straubing en août 2014 ; en mai, un marocain de 30 ans a été condamné à quatre ans et neuf mois de prison pour avoir tenté de violer une femme de 55 ans à Dresde. D'aucuns on parlé d'une « épidémie d'agressions sexuelles », d'autres, ou les mêmes, affirment que la police ne rend pas publics tous les délits et crimes commis par les immigrés afin que ne soient pas remises en cause les politiques de frontières ouvertes.
Depuis quelques mois, on a observé en Allemagne que plusieurs procès d'immigrants pour viols ou tentatives de viols se sont terminés par des acquittements au motif que les accusés se sont défendus de ne pas avoir « les codes culturels » du pays. Autre façon de dire que pour eux, chez eux, le viol est un exutoire légitime pour hommes seuls.
- Veuillez m'excuser, mais chez nous ça se fait.


Francfort-sur-le-Main, lundi 29 juillet 2019, un homme attend caché derrière un pilier sur le quai de la gare centrale. Le train arrive alors il se précipite vers une femme et son gamin de huit ans et les pousse pour qu'ils tombent du quai sur la voie. Cela fait, il va vers une autre personne, et la pousse à son tour : c'est une femme de 78 ans. Elle résiste, ne tombe pas sur la voie. L'homme profite de la panique occasionnée pour prendre la fuite. Le gamin est mort, la mère a eu le temps de remonter sur le quai, in extremis. La vieille dame souffre de l'épaule. L'homme ne va pas très loin : des gens parviennent à l'arrêter et l'immobiliser en attendant l'arrivée de la police. Il est noir, tout le monde l'a vu. Les chaines de télé annoncent : « Le petit garçon et sa mère ont été poussés sur les rails par un homme d'origine africaine » ; c'est dit, tout de suite, ce n'est pas passé sous silence. Il n'aurait aucun lien avec les personnes qu'il a voulu tuer et le mobile de son crime reste pour le moment inconnu. Il s'agit d'un Erythréen de quarante ans arrivé en Suisse en 2006 et résidant dans le canton de Zurich. Marié, il est père de trois enfants âgés de un à quatre ans. La police allemande n'a pas d'antécédents sur lui. « Il fréquentait une église chrétienne orthodoxe et était passé jusqu'ici inaperçu », a indiqué quant à elle la police zurichoise. Inaperçu jusqu'à la semaine dernière... précisément quatre jours avant le meurtre du gamin dans la gare. Le 25 juillet, dans sa commune il a menacé de mort sa voisine avec un couteau puis à tenter de l'étrangler avant d'enfermer chez lui sa femme et ses enfants et de s'enfuir. Lors des perquisitions à son domicile, la police a trouvé des ordonnances indiquant que l'homme suivait un traitement psychiatrique. Par ailleurs, selon le journal Metro, cet Erythréen a été choisi en 2017 par l'agence Swiss Workers Relief pour illustrer dans une brochure publicitaire suisse une intégration réussie.

* Après cette nuit du Nouvel An 2016, des policiers de Cologne avaient reproché à leurs supérieurs d'avoir délibérément travesti les faits pour des raisons politiques en refusant le plus longtemps possible de rendre publics les événements de cette nuit du Nouvel An (ils n'ont été rapportés par les médias qu'à partir du 5 janvier). Parce que cette affaire « était très délicate », avait déclaré le patron du syndicat des policiers de Cologne, Ernst W. Walter. « Nous savons qu'il y avait des demandeurs d'asile parmi eux ». Selon d'autres déclarations de policiers, la motivation première de ces hommes n'était pas le vol mais « l'amusement sexuel ». En outre, selon un rapport à usage interne du chef de la police locale, l'une des personnes arrêtées aurait déclaré en déchirant son permis de séjour provisoire : « Vous ne pouvez rien contre moi, j'irai en chercher un autre demain. Je suis Syrien et vous devez me traiter avec gentillesse ! C'est madame Merkel qui m'a invité ».

Source La Tribune de Genève ; La Tribune de GenèveParis-Match ; Europe1 ; Metro


Photo : file d'immigrants demandeurs d'asile à Berlin en 2016 ; immigrants arrivant à la gare de Berlin Schoenefeld le 13 septembre 2015 ; l'ancien aéroport de Tempelhof à Berlin transformé en centre d'hébergement pour immigrants (2015) ; l'artiste Milo Moire sur la place de la cathédrale de Cologne non loin de la gare en janvier 2016 : Respectez nous, nous ne sommes pas du gibier même quand nous sommes nues (Alliance/AFP)

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