Parmi eux circuleront des garçons à leur service


On va parler d'un homme ordinaire en son pays. C'est au Bangladesh, et il s'agit d'un religieux musulman traditionaliste.
Il s'appelle Idris Ahmed, a 42 ans, et il est soupçonné d'avoir violé une douzaine de garçons âgés d'entre 12 et 19 ans dans une madrasa (établissement islamique d'enseignement sunnite) du quartier Dakshin Khan de la capitale Dacca. Il a été arrêté.
« Il a admis avoir intimidé 10-12 garçons et les avoir violés. Il a violé un garçon seulement une semaine avant son arrestation et a filmé l'agression», a déclaré dans un communiqué le Rapid Action Battalion (RAB), une unité d'élite de la police. D'après les enquêteurs de la police, le suspect attirait les garçons dans sa chambre et les forçait à avoir des relations sexuelles répétées avec lui, les menaçant de lancer un « mauvais génie » contre eux s'ils parlaient. Sur un téléphone mobile saisi, et lui appartenant, la police a indiqué avoir trouvé des vidéos de viols (nulle part je ne trouve l'affirmation qu'il s'agit de ses propres viols de garçons).
Idris Ahmed est le troisième responsable d'école coranique à être arrêté pour viol ce mois-ci au Bangladesh. La police avait précédemment interpellé deux enseignants d'école coranique soupçonnés d'avoir violé des filles. Cette vague d'arrestations pose des questions sur la sécurité des élèves dans les milliers d'écoles coraniques du Bangladesh, qui servent souvent aussi de pensions, où sont placés des enfants généralement issus de milieux pauvres.
Ces dernières semaines, d'anciens élèves masculins de madrasas ont révélé pour la première fois sur les réseaux sociaux avoir été victimes de viols ou d'attouchements sexuels de la part de professeurs ou d'élèves plus âgés au sein de ces écoles religieuses.
Les principaux médias gardent un parfait silence sur cette pédérastie et cette homosexualité en raison du caractère sensible du sujet dans une nation conservatrice de 160 millions d'habitants à majorité musulmane (sunnite, soit orthodoxe, traditionaliste). D'aucuns affirment que l'islam condamne l'homosexualité et fait l'éloge de la pédérastie. On conseille d'aller chercher un peu de vérité dans les poèmes du poète Abū Nuwās al-Ḥasan ibn Hānī al-Ḥakamī qui vécut de 756 à 814 : il y parlerait des timides garçons éternellement jeunes et beaux comme des perles. On recommande son recueil Le jardin des parfums. Le garçon marcherait debout comme une gazelle tout près de son mâle, avec des accroches-cœurs qui tourneraient sur ses tempes, le visage frais, et non comme une prostituée qui doit être voilée... Alors quoi, une douzaine de garçons, quand les femmes ne sont que des montures de démons?
Mais tranchons la chose : l'islam interdirait la sodomie, me dit-on, tout comme il interdit l'alcool. Et on sait bien qu'aucun musulman ne boit de l'alcool. La joie de la sodomie et ses plaisirs merveilleux chantés par le poète amateur de garçons, ça n'existent pas : le musulman d'aujourd'hui me dit : les garçons sont comme des serviteurs, des garçons de café, rien de plus. Pour sa part, l'actuel président de l'organisation de protection de l'enfance Bangladesh Shishu Adhikar Forum, Abdus Shahid, s'exprimant sur la douzaine de viols qu'aurait commis Idris Ahmed, a dénoncé la « culture d'impunité » autour des violences sexuelles ; en effet, dans son pays très rares sont les cas qui aboutissent à des condamnations.

Source : La Tribune de Genève

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